Axes d’enseignement(s)

6 octobre 2014 - bps

1 Plus "intervenant/terrain" que "prof diffusant son savoir…"

Désormais "tout" est accessible sur Internet pour pouvoir réaliser des sites ou des applications : cours, modes d’emploi, trucs et astuces, squelettes de CMS etc….
L’objectif majeur de mon intervention consistera donc plus à exploiter concrètement ces éléments dans un contexte "terrain" que de "digresser" sur leurs apports empiriques. Pour simuler le réel, on peut même imaginer de travailler sur des sujets "mouvants", c’est-à-dire sur des projets pour lesquels le "client" modifie les contraintes ou les paramètres en cours de réalisation…
Bref : se servir du vécu et de l’expérience comme base de mes interventions.


2 Cultiver l’esprit critique et l’innovation. Ne pas "penser en rond"…

Support de communication et de culture, le multimédia obéit à certaines règles, y compris à la maxime attribuée à Lavoisier "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Elle doit également se détacher de certaines autres (dont le fameux "comme comme" ou la sempiternelle "frame de gauche") pour être innovant et prétendre au titre "d’art appliqué".
Outre un travail sur le monde numérique, il sera intéressant de "sortir de l’école", d’explorer d’autres domaines comme la muséographie, les grands mouvements artistiques du XXè siècle ou des travaux et applications ayant "modifié" notre quotidien.
En bref : inviter les élèves à adopter un regard, des pratiques autocritiques et innovantes tout en mesurant les contraintes de leur exploitation. Une manière d’appliquer la base line de l’école : la tête dans les étoiles - les pieds sur terre.


3 Valoriser le travail en groupe et les interactions/implications inter élèves.

Les complémentarités inter-métiers/compétences sont fondamentales en multimédia. Il est donc important de faire travailler les élèves en groupe, mais aussi de leur faire "changer de casquette" selon les projets afin qu’ils "touchent" à tous les postes de la conception/ réalisation /gestion de projets.
Exemple : outre des séances de créativité, on peut envisager qu’un cahier de spécifications rédigé par un groupe soit entièrement réalisé par un autre, que les compositions de groupes soient "mouvants" fonction des exercices à exécuter… Idem, proposer la participation de "délégués" de groupes au jury pour donner leur "vision" des travaux présentés… (À voir).


4 Privilégier le travail en continu

Un projet ne se réalise pas suivant un horaire planifié, mais se nourrit "en continu". Proposer, fonction du phasage des cours, une collaboration pour une meilleure "interaction prof/élèves".
Les élèves travailleront sur leur projet d’une semaine à l’autre et non exclusivement lors de "mes" cours. Mon apport concret (hors cours ou exercices théoriques) sera alors de recadrer, critiquer, aider ou réviser les projets… (cf. l’application des points précédents)


5 Des maquettes et de projets "pros" / prêts pour le "Book"

L’école est une sorte de "marche pied" pour les activités professionnelles : projets, maquettes, ruffs où les travaux de prospectives devront pouvoir être intégrés à un "book" et argumentés comme n’importe quelle réalisation "pro". (cf. l’application des points précédents)